COP 28 : Le début de la fin du pétrole ?

Image de la COP 28 à Dubaï en 2023.

L’accord trouvé à Dubaï serait historique. Les superlatifs n’ont pas manqué de la part de certains négociateurs présents aux Émirats Arabes Unis pour la COP 28.
Si l’on peut se réjouir que le texte adopté appelle pour la première fois à une transition vers un monde sans énergies fossiles, force est de constater que le cadre reste flou, trop flou et sans échéances précises.

Il y a pourtant urgence et, depuis la COP 21 à Paris en 2015, les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé, ne se sont pas stabilisées : elles ont augmenté. L’objectif de limiter un réchauffement global de la planète à 1,5° s’éloigne de plus en plus.

Alors certes, il faut saluer cet accord : il est mieux que rien. Mais il y a urgence et l’heure n’est plus aux petits pas. Il faut définir un chemin de transition, mais surtout il faut l’emprunter à pleine foulée. Nous ne pouvons croire, et laisser croire, que la solution viendra uniquement de dispositifs techniques ou d’un miracle technologique. Faire de la politique, ce n’est pas attendre des miracles. Il n’est pas sérieux par exemple d’espérer un très hypothétique découplage garant d’une croissance « verte » ou encore de miser sur l’atome à marche forcée, avant même de réussir à ouvrir un nouvel EPR et alors que la mise en œuvre de nouveaux réacteurs ne nous aidera en rien à baisser nos émissions de GES avant 2050. D’ailleurs, les générations futures méritent bien mieux que des déchets nucléaires en héritage.

Les pistes de solutions sont nombreuses. Elles doivent être adaptées à chaque pays et surtout être socialement justes. A l’échelle de la France et de l’Europe, les Écologistes et la NUPES portent des propositions pour garantir une planète vivante et vivable. Des propositions d’ampleur jusqu’à des solutions locales spécifiques, partout et en ne laissant personne de côté. Une impulsion politique forte est nécessaire. Du courage politique aussi.
Le courage de nommer les choses, de regarder en face le réel, pour tracer le cap d’un avenir désirable pour nos concitoyens et nos enfants. Nous ne pourrons faire l’impasse sur les changements, ni sur les nécessaires efforts de sobriété dans certains domaines.

A nous de choisir pour ne pas subir. Car si le changement climatique est certainement le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, il nous appartient, collectivement, d’en faire le terreau d’une société plus juste, apaisée où chacun-e trouve une place et du sens.

Ce projet de société est l’ADN des écologistes. Il est au cœur de mon action et s’inscrit en transversalité dans tous les domaines de mon mandat. Continuons de porter inlassablement ce combat partout où il est possible d’agir. Un accord mondial a été trouvé ; très bien. Maintenant, passons aux actes !

COP 28 : Le début de la fin du pétrole ?

Image de la COP 28 à Dubaï en 2023.

L’accord trouvé à Dubaï serait historique. Les superlatifs n’ont pas manqué de la part de certains négociateurs présents aux Émirats Arabes Unis pour la COP 28.
Si l’on peut se réjouir que le texte adopté appelle pour la première fois à une transition vers un monde sans énergies fossiles, force est de constater que le cadre reste flou, trop flou et sans échéances précises.

Il y a pourtant urgence et, depuis la COP 21 à Paris en 2015, les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé, ne se sont pas stabilisées : elles ont augmenté. L’objectif de limiter un réchauffement global de la planète à 1,5° s’éloigne de plus en plus.

Alors certes, il faut saluer cet accord : il est mieux que rien. Mais il y a urgence et l’heure n’est plus aux petits pas. Il faut définir un chemin de transition, mais surtout il faut l’emprunter à pleine foulée. Nous ne pouvons croire, et laisser croire, que la solution viendra uniquement de dispositifs techniques ou d’un miracle technologique. Faire de la politique, ce n’est pas attendre des miracles. Il n’est pas sérieux par exemple d’espérer un très hypothétique découplage garant d’une croissance « verte » ou encore de miser sur l’atome à marche forcée, avant même de réussir à ouvrir un nouvel EPR et alors que la mise en œuvre de nouveaux réacteurs ne nous aidera en rien à baisser nos émissions de GES avant 2050. D’ailleurs, les générations futures méritent bien mieux que des déchets nucléaires en héritage.

Les pistes de solutions sont nombreuses. Elles doivent être adaptées à chaque pays et surtout être socialement justes. A l’échelle de la France et de l’Europe, les Écologistes et la NUPES portent des propositions pour garantir une planète vivante et vivable. Des propositions d’ampleur jusqu’à des solutions locales spécifiques, partout et en ne laissant personne de côté. Une impulsion politique forte est nécessaire. Du courage politique aussi.
Le courage de nommer les choses, de regarder en face le réel, pour tracer le cap d’un avenir désirable pour nos concitoyens et nos enfants. Nous ne pourrons faire l’impasse sur les changements, ni sur les nécessaires efforts de sobriété dans certains domaines.

A nous de choisir pour ne pas subir. Car si le changement climatique est certainement le plus grand défi de l’histoire de l’humanité, il nous appartient, collectivement, d’en faire le terreau d’une société plus juste, apaisée où chacun-e trouve une place et du sens.

Ce projet de société est l’ADN des écologistes. Il est au cœur de mon action et s’inscrit en transversalité dans tous les domaines de mon mandat. Continuons de porter inlassablement ce combat partout où il est possible d’agir. Un accord mondial a été trouvé ; très bien. Maintenant, passons aux actes !