Crise de l’agriculture : changeons le système, pas les normes environnementales

Un paysage en Bretagne

Depuis plusieurs jours, des manifestations du monde agricole se multiplient partout en France. Les écologistes sont solidaires de leur lutte légitime pour vivre dignement.

Les solutions du passé ne peuvent être les pansement d’aujourd’hui. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’enjeu était celui de la reconstruction. La naissance et le déploiement d’une agriculture mécanisée, chimique, fossile, a aboutit à l’apparition d’un modèle agro-industriel qui a pris le pas sur notre agriculture paysanne.

Mais aujourd’hui, ce modèle ne fonctionne plus. Ce que dénoncent fondamentalement paysans et paysannes aujourd’hui, c’est un modèle qui ne permet plus de vivre de son travail. Les agriculteur·ices sont sans cesse poussé.es à se surendetter pour acheter du matériel toujours plus démesuré ou s’agrandir : 1 agriculteur sur 5 vit ainsi sous le seuil de pauvreté. Résultat : les fermes sont de plus en plus capitalistiques, et donc de plus en plus dur à céder : 100 000 fermes ont donc disparu en 10 ans. Cette agriculture chimique, fossile et mécanisée est aujourd’hui la première cause, en France de l’érosion de la biodiversité.

Il faut accepter que cette agriculture était celle de la deuxième moitié du XXe siècle. Les pouvoirs publics doivent adopter une vision stratégique, à l’heure de l’urgence écologique, pour organiser un nouveau modèle agricole, permettant une revalorisation du travail des paysans et une transition agro-écologique. Reculer sur les normes environnementales ne sera d’aucune aide pour répondre au mal-être paysan, et nous empêchera de disposer d’une agriculture adaptée au climat de demain.

Retrouver les propositions des écologistes pour une agriculture des gens et du vivant

Le vendredi 26 janvier, je suis allée à la rencontre des paysan·nes de la Confédération Paysanne de la Vienne qui se sont joints au mouvement de colère agricole.
Action coup de poing dans un supermarché pour dénoncer les marges exorbitantes de la grande distribution sur les produits des agriculteurs français.

Crise de l’agriculture : changeons le système, pas les normes environnementales

Un paysage en Bretagne

Depuis plusieurs jours, des manifestations du monde agricole se multiplient partout en France. Les écologistes sont solidaires de leur lutte légitime pour vivre dignement.

Les solutions du passé ne peuvent être les pansement d’aujourd’hui. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’enjeu était celui de la reconstruction. La naissance et le déploiement d’une agriculture mécanisée, chimique, fossile, a aboutit à l’apparition d’un modèle agro-industriel qui a pris le pas sur notre agriculture paysanne.

Mais aujourd’hui, ce modèle ne fonctionne plus. Ce que dénoncent fondamentalement paysans et paysannes aujourd’hui, c’est un modèle qui ne permet plus de vivre de son travail. Les agriculteur·ices sont sans cesse poussé.es à se surendetter pour acheter du matériel toujours plus démesuré ou s’agrandir : 1 agriculteur sur 5 vit ainsi sous le seuil de pauvreté. Résultat : les fermes sont de plus en plus capitalistiques, et donc de plus en plus dur à céder : 100 000 fermes ont donc disparu en 10 ans. Cette agriculture chimique, fossile et mécanisée est aujourd’hui la première cause, en France de l’érosion de la biodiversité.

Il faut accepter que cette agriculture était celle de la deuxième moitié du XXe siècle. Les pouvoirs publics doivent adopter une vision stratégique, à l’heure de l’urgence écologique, pour organiser un nouveau modèle agricole, permettant une revalorisation du travail des paysans et une transition agro-écologique. Reculer sur les normes environnementales ne sera d’aucune aide pour répondre au mal-être paysan, et nous empêchera de disposer d’une agriculture adaptée au climat de demain.

Retrouver les propositions des écologistes pour une agriculture des gens et du vivant

Le vendredi 26 janvier, je suis allée à la rencontre des paysan·nes de la Confédération Paysanne de la Vienne qui se sont joints au mouvement de colère agricole.
Action coup de poing dans un supermarché pour dénoncer les marges exorbitantes de la grande distribution sur les produits des agriculteurs français.