Le RER métropolitain

La semaine dernière, la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire a examiné la proposition de loi relative aux services express régionaux métropolitains (SERM), autrement appelés les « RER métropolitains ». Ce texte a pour but de créer des services multi-modaux qui permettront de mettre en cohérence les différents modes de transport d’un territoire au bénéfice des usagers. Ainsi, le principe est d’organiser le rabattage des usagers vers les gares d’étoiles ferroviaires performantes, notamment par le déploiement de cars express métropolitains et la densification du covoiturage.

J’ai défendu plusieurs amendements dont deux ont été adoptés. Ces deux amendements permettent d‘inscrire deux nouveaux objectifs dans la définition des SERM : la lutte contre la pollution de l’air, qui cause la mort prématurée de 40 000 personnes par an, et la réduction de l’autosolisme, afin de réduire la congestion routière et la consommation de carburant.

Malheureusement, les propositions les plus ambitieuses ont été rejetées par la majorité ou jugées irrecevables financièrement. J’ai notamment proposé d’étendre la définition des services express régionaux métropolitains pour inclure les infrastructures cyclables et pour veiller à ce qu’ils n’aggravent pas l’artificialisation des sols. En effet, la décarbonation des mobilités ne doit pas se faire au détriment de la préservation de la biodiversité et des terres agricoles. J’ai également porté un amendement proposant la mise en place d’un billet unique par service express métropolitain afin de simplifier l’usage de ce service, notamment pour les usagers utilisant plusieurs modes de transport.

Le Gouvernement n’a pour l’instant apporté aucune garantie de financement de ces « RER métropolitains ». Il s’agit pourtant d’une condition nécessaire pour que ces services multi-modaux voient le jour. Je regrette que mon amendement pour connaître le niveau d’engagement de l’État ait été rejeté. Sera-t-elle encore une loi sans moyens en perspective ?

Ce texte pourrait réduire la dépendance à la voiture pour beaucoup de nos concitoyens, mais il n’aura de réelle portée que s’il est accompagné des moyens adéquats.

Cette proposition de loi sera examinée et votée en séance le 12 juin 2023. Pour la séance, le groupe écologiste mettra l’accent sur la mise en place d’un billet unique pour chaque SERM, la prise en compte du vélo dans ces services de mobilité et l’engagement du Gouvernement pour un plan de financement permettant de rendre possible le déploiement de SERM sur tout le territoire.

Le RER métropolitain

La semaine dernière, la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire a examiné la proposition de loi relative aux services express régionaux métropolitains (SERM), autrement appelés les « RER métropolitains ». Ce texte a pour but de créer des services multi-modaux qui permettront de mettre en cohérence les différents modes de transport d’un territoire au bénéfice des usagers. Ainsi, le principe est d’organiser le rabattage des usagers vers les gares d’étoiles ferroviaires performantes, notamment par le déploiement de cars express métropolitains et la densification du covoiturage.

J’ai défendu plusieurs amendements dont deux ont été adoptés. Ces deux amendements permettent d‘inscrire deux nouveaux objectifs dans la définition des SERM : la lutte contre la pollution de l’air, qui cause la mort prématurée de 40 000 personnes par an, et la réduction de l’autosolisme, afin de réduire la congestion routière et la consommation de carburant.

Malheureusement, les propositions les plus ambitieuses ont été rejetées par la majorité ou jugées irrecevables financièrement. J’ai notamment proposé d’étendre la définition des services express régionaux métropolitains pour inclure les infrastructures cyclables et pour veiller à ce qu’ils n’aggravent pas l’artificialisation des sols. En effet, la décarbonation des mobilités ne doit pas se faire au détriment de la préservation de la biodiversité et des terres agricoles. J’ai également porté un amendement proposant la mise en place d’un billet unique par service express métropolitain afin de simplifier l’usage de ce service, notamment pour les usagers utilisant plusieurs modes de transport.

Le Gouvernement n’a pour l’instant apporté aucune garantie de financement de ces « RER métropolitains ». Il s’agit pourtant d’une condition nécessaire pour que ces services multi-modaux voient le jour. Je regrette que mon amendement pour connaître le niveau d’engagement de l’État ait été rejeté. Sera-t-elle encore une loi sans moyens en perspective ?

Ce texte pourrait réduire la dépendance à la voiture pour beaucoup de nos concitoyens, mais il n’aura de réelle portée que s’il est accompagné des moyens adéquats.

Cette proposition de loi sera examinée et votée en séance le 12 juin 2023. Pour la séance, le groupe écologiste mettra l’accent sur la mise en place d’un billet unique pour chaque SERM, la prise en compte du vélo dans ces services de mobilité et l’engagement du Gouvernement pour un plan de financement permettant de rendre possible le déploiement de SERM sur tout le territoire.