NTG : Une série d’auditions pour faire le point

Une expérience avec des plantes dans un laboratoire

Le parlement européen vient d’adopter en séance plénière le projet de règlement visant à soustraire les organismes issus des nouvelles techniques génomiques (NTG) de la réglementation relative aux OGMs. J’ai pu rencontrer hier l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, le Réseau des Semences Paysannes, des associations comme Pollinis, des députés européens et des syndicats agricoles pour entendre les positions des uns et des autres sur ce règlement.

Considérés par beaucoup comme les « nouveaux OGM », les plantes issues des NTG :

  • ne seront pas étiquetées, ne seront pas tracées, contrairement aux aspirations de 91 % des Françaises et des Français selon un sondage réalisé par Kantar pour GreenPeace.
  • ne pourront pas être interdites, dans aucun pays de l’Union Européenne ;
  • seront essentiellement développées pour résister aux différents pesticides, ou pour produire des pesticides ;
  • risquent de s’hybrider et de contaminer l’ensemble des cultures, y compris en agriculture biologique ;
  • permettront aux plus grandes multinationales de breveter le vivant, au détriment de l’autonomie de nos paysannes et paysans ;
  • seront un prétexte pour ne pas mener la transition agro-écologique.

Nous avons perdu la bataille : mais s’ouvre à présent une phase de trilogue, entre la Commission Européenne, le Parlement Européen, et les États Membres. La France est un État clé, pour que soit adopté ou rejeté ce texte. C’est pourquoi je vais déposer, avec Stéphane Delautrette, une  proposition de résolution européenne transpartisane, pour appeler le gouvernement français à rejeter ce règlement. Elle sera examinée mardi 27 février – la partie n’est donc pas perdue !

NTG : Une série d’auditions pour faire le point

Une expérience avec des plantes dans un laboratoire

Le parlement européen vient d’adopter en séance plénière le projet de règlement visant à soustraire les organismes issus des nouvelles techniques génomiques (NTG) de la réglementation relative aux OGMs. J’ai pu rencontrer hier l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, le Réseau des Semences Paysannes, des associations comme Pollinis, des députés européens et des syndicats agricoles pour entendre les positions des uns et des autres sur ce règlement.

Considérés par beaucoup comme les « nouveaux OGM », les plantes issues des NTG :

  • ne seront pas étiquetées, ne seront pas tracées, contrairement aux aspirations de 91 % des Françaises et des Français selon un sondage réalisé par Kantar pour GreenPeace.
  • ne pourront pas être interdites, dans aucun pays de l’Union Européenne ;
  • seront essentiellement développées pour résister aux différents pesticides, ou pour produire des pesticides ;
  • risquent de s’hybrider et de contaminer l’ensemble des cultures, y compris en agriculture biologique ;
  • permettront aux plus grandes multinationales de breveter le vivant, au détriment de l’autonomie de nos paysannes et paysans ;
  • seront un prétexte pour ne pas mener la transition agro-écologique.

Nous avons perdu la bataille : mais s’ouvre à présent une phase de trilogue, entre la Commission Européenne, le Parlement Européen, et les États Membres. La France est un État clé, pour que soit adopté ou rejeté ce texte. C’est pourquoi je vais déposer, avec Stéphane Delautrette, une  proposition de résolution européenne transpartisane, pour appeler le gouvernement français à rejeter ce règlement. Elle sera examinée mardi 27 février – la partie n’est donc pas perdue !