Politique de l’eau : la majorité et la droite s’entêtent dans le technosolutionnisme

Lisa Belluco lors d'une intervention en commission DDAT

Sous l’effet du changement climatique, l’eau disponible sur notre territoire a déjà baissé de 14 %, en seulement 20 ans. L’enjeu, c’est d’éviter que cela n’empire, et de nous adapter à cette situation, pour protéger nos concitoyens et le vivant. Mercredi 17 janvier était donc présenté en Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire un rapport sur l’adaptation de notre politique de l’eau au changement climatique.

Non sans hypocrisie, le rapport rédigé par un député de la majorité et un député Les Républicains recommande de nombreuses propositions défendues par les député.es écologistes :

  • Veiller à ce que les projets d’aménagements ou l’implantation d’industries dépendent de la présence en eau en quantité suffisante sur le territoire. L’eau conditionne tout ; là où n’y en a plus assez pour accueillir de nouveaux habitants, là où il n’y en a plus assez pour les nouvelles industries, il ne sert à rien de continuer d’aménager.
  • Renforcer les effectifs de l’État en matière de police de l’eau. Il est nécessaire de faire respecter par toutes et tous les arrêtés sécheresses, sanctionner les acteurs économiques qui pollueraient notre eau.
  • financer la désimperméabilisation des sols ou leur renaturation pour que l’eau puisse s’y infiltrer.

J’ai porté ces propositions à plusieurs reprises dans l’hémicycle ; leurs groupes s’y sont opposés.

Ce qu’ils recommandent également, c’est d’accélérer le déploiement de méga-bassines. Le rapport reconnaît pourtant que « le meilleur stockage possible pour l’eau est dans les nappes phréatiques, car elle est ainsi protégée de l’évaporation et des pollutions présentes en surface» ; que l’eau est pompée de ces nappes pour alimenter les méga-bassines, ou encore qu’« il n’est pas certain qu’[elles] puissent toujours être remplies de la même façon à l’avenir». Mais malgré ça, la majorité et la droite s’entêtent dans leur technosolutionisme.

L’eau est un commun, et doit être gérée comme telle.

Politique de l’eau : la majorité et la droite s’entêtent dans le technosolutionnisme

Lisa Belluco lors d'une intervention en commission DDAT

Sous l’effet du changement climatique, l’eau disponible sur notre territoire a déjà baissé de 14 %, en seulement 20 ans. L’enjeu, c’est d’éviter que cela n’empire, et de nous adapter à cette situation, pour protéger nos concitoyens et le vivant. Mercredi 17 janvier était donc présenté en Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire un rapport sur l’adaptation de notre politique de l’eau au changement climatique.

Non sans hypocrisie, le rapport rédigé par un député de la majorité et un député Les Républicains recommande de nombreuses propositions défendues par les député.es écologistes :

  • Veiller à ce que les projets d’aménagements ou l’implantation d’industries dépendent de la présence en eau en quantité suffisante sur le territoire. L’eau conditionne tout ; là où n’y en a plus assez pour accueillir de nouveaux habitants, là où il n’y en a plus assez pour les nouvelles industries, il ne sert à rien de continuer d’aménager.
  • Renforcer les effectifs de l’État en matière de police de l’eau. Il est nécessaire de faire respecter par toutes et tous les arrêtés sécheresses, sanctionner les acteurs économiques qui pollueraient notre eau.
  • financer la désimperméabilisation des sols ou leur renaturation pour que l’eau puisse s’y infiltrer.

J’ai porté ces propositions à plusieurs reprises dans l’hémicycle ; leurs groupes s’y sont opposés.

Ce qu’ils recommandent également, c’est d’accélérer le déploiement de méga-bassines. Le rapport reconnaît pourtant que « le meilleur stockage possible pour l’eau est dans les nappes phréatiques, car elle est ainsi protégée de l’évaporation et des pollutions présentes en surface» ; que l’eau est pompée de ces nappes pour alimenter les méga-bassines, ou encore qu’« il n’est pas certain qu’[elles] puissent toujours être remplies de la même façon à l’avenir». Mais malgré ça, la majorité et la droite s’entêtent dans leur technosolutionisme.

L’eau est un commun, et doit être gérée comme telle.